La Déesse

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La Déesse, extrait du chapitre V de Witchcrafting. Par Phyllis Curott, traduction & adaptation Lune.

LA DÉESSE

Toute femme que vous rencontrez est la Déesse. Si vous êtes une femme, regardez dans un miroir et vous la verrez. Et si vous êtes un homme, regardez dans votre cœur et vous la trouverez. Car Elle est en chacun de nous. Sortez cette nuit et tenez-vous sous la voûte étoilée et vous verrez la Déesse, ainsi vous regarderez l’intérieur de la matrice de toute création. Elle est le potentiel infini d’où provient toute existence. Elle est la force de vie qui donne naissance aux galaxies, aux étoiles et à nous humains qui sommes faits de la substance des étoiles. Elle est la base de tout être, le « champ d’énergie quantique ».

À la différence du modèle biblique de transcendance, de la divinité masculine, la Déesse réside dans le monde. Elle est le Monde, dans toutes ses myriades de formes et d’expressions. Vous ne « croyez » pas en la Déesse, vous la ressentez, vous la vivez.

La Déesse est visible à travers le rythme du corps féminin et à travers sa capacité à donner la vie. Elle est également visible à travers la capacité humaine à créer, aimer et nourrir.

La lune est le visage lumineux de la Déesse, l’océan est son utérus, la Terre son corps et l’Univers son esprit infini. Elle a d’innombrables noms, visages, pouvoirs et dons. Elle a été présente à nos côtés depuis la naissance de la culture humaine, à travers les âges et le monde.

Nous enveloppant de son inconditionnel amour ou s’élevant à l’intérieur de vous comme l’inspiration de votre vie, la Déesse vous attend les bras ouverts. Quittez votre maison, marchez en pleine nature et ressentez-la.

Regardez en votre âme, vous êtes son temple. La Déesse réside dans votre cœur. Lorsque vous parlez avec votre cœur, vous lui parlez et vous parlez par Elle. Vous cultivez sa présence et votre relation à Elle.

Un sortilège de la Déesse (pratique basique à plus avancée)

Chaque jour pendant une semaine, tenez-vous devant un miroir, croisez vos bras sur votre poitrine. Regardez-vous dans les yeux et récitez le sortilège suivant :

« Grande Déesse qui réside à l’intérieur et autour de moi,
Déesse de la Lune scintillante et de la Terre féconde,
Déesse du paradis étoilé et matrice infinie,
Déesse de qui procède un flot de bénédictions,
Bénis ton enfant. »

Puis, fermez les yeux, décroisez les bras, gardez les bras levés, coudes fléchis, paumes tournés vers le ciel. Cette position, dite de la Déesse est pratiquée du « Drawing down the Moon », la « Descente de la Lune », pour indiquer la présence de la Déesse à l’intérieur de vous.

Ressentez Sa présence en vous, à l’intérieur et à l’extérieur ! Ouvrez vos yeux et percevez la lumière de la Déesse briller devant vous. Puis refermez vos bras, remerciez.

La Wicca est la seule religion occidentale qui comprend le divin féminin aussi bien que masculin. La Déesse est une des toutes premières raisons qui fait de la Wicca une religion au développement le plus rapide aux USA. Le fait que la Wicca reconnaisse l’aspect féminin du divin était assurément important pour moi lorsque j’ai commencé la pratique. Comme cela a été important pour de nombreuses autres femmes et hommes avec qui j’ai travaillé durant toutes ces années. Les femmes ont créé un « home » spirituel dans la sorcellerie moderne, où elles ont une image et l’expérience de la divinité qu’elles honorent, qui donne le pouvoir aux femmes et grâce à laquelle elles sont des leaders spirituels. Pour les hommes, la Déesse est un symbole puissant également et une force spirituelle transformatrice –mais nous en reparlerons plus loin.

LES NOMBREUX NOMS DE LA DÉESSE

Dans ma tradition, la Grande Déesse nous est révélée sous une multitude de formes. Infinis aspects que nous expérimentons à travers des Déesses telles que Diana, Brigid, Yemaya, Tara, Spiderwoman, Kuan Yin ainsi que Marie.

Tout comme nous sommes une goutte d’eau dans l’océan infini de la vie divine, les innombrables noms sont aussi les parties intégrales de l’infinie Déesse. La Grande Déesse recèle tous les aspects de l’être. C’est ainsi qu’il existe des Déesses à la fois maternelles et rebelles, chasseresses et protectrices des animaux, des Déesses de la sexualité et de la virginité, de la création et de la destruction, et beaucoup plus encore…

L’infinité des possibilités et capacités est une des grandes bénédictions de la Déesse, spécialement pour les femmes. C’est aussi ce qui peut permettre de dépasser les idées reçues et vieillottes sur ce qui est féminin et ce qui est masculin. Les anciennes Déesses jouaient toutes sortes de rôles que notre culture à confiner au domaine masculin : ILS sont les guerriers, les chasseurs, philosophes, mages et bâtisseurs de civilisations. Et c’est tellement énergisant de découvrir comme souvent la même Déesse présidera des royaumes totalement opposés –telle l’Artémis grecque, qui protège les femmes dans l’enfantement, mais qui est pourtant vierge, ou la Celte Maeve, une des Déesses celtes guerrières les plus fières qui est aussi Déesse de la Sexualité. Ces Déesses nous enseignent que nous, femmes, nous pouvons être maternelles sans pour autant perdre notre insouciance de « Maiden » (de jeune fille) ou notre nature guerrière. Et alors la Déesse sous ses nombreuses formes nous montre également comment dépasser les dualités –au-delà des limites de chacun.

Pour certaines sorcières, il existe de nombreuses Déesses au lieu d’une seule possédant de multiples aspects. La Déesse est à la fois une et plusieurs.

Les sorcières respectent à la fois expériences et perceptions.

Déesses : Liste choisie

Les Déesses ont de nombreuses facettes, cette liste est donc un bon point de départ. Je vous suggère d’en apprendre davantage sur leurs nombreuses qualités.

  • Déesses de l’amour : Aphrodite (Grecque), Oshun (Yoruban, vaudou), Vénus (Romaine), Freya (Scandinave), Bronwyn (Galloise), Shakti (hindoue).
  • Déesses de la culture et de la sagesse : Athéna (Grecque), Minerve (romaine), Hokmah (hébraïque), Isis (Égyptienne), Brigid (Celte).
  • Déesses de la magie et de la transformation : Hécate (Grecque), Cerridwen (Celte), Isis (Égyptienne), Tana (Étrusque/Romaine), Thorgerd (Islandaise), Freya (Scandinave), Luna Diana (Romaine).
  • Déesses de la santé : Brigid (Celte), Isis (Égyptienne), Héra (Grecque), Kuan Yin (Chinoise), Tara (bouddhiste).
  • Déesses de la création : Hathor (égyptienne), Shakti (Indienne), SpiderWoman (Indien d’Amérique), Ishtar (Babylonienne), Amatérasu (Japonaise), Al-Lat (Arabe), Nu Kua (Chinoise), Tara (Bouddhiste).
  • Déesses guerrières : Durga (Indienne), Athéna (Grecque), Artémis (Grecque), Kali (Indienne), Sekmet (Egyptienne), Bellona (Romaine), Freya (Scandinave), Morrigane (Celte).
  • Déesses de la Terre, de prospérité et de fertilité : Déméter (Grecque), Cérès (Romaine), Freya (Scandinave), Fortuna (Étrusque/Romaine), Lakshmi (Indienne), Mokosh (Slave), Yemaya (Yoruban), Sovereignty (Celte).
  • Déesses de la justice : Thémis (Grecque), Maat (Égyptienne), Sekmet (Égyptienne), Shait (Égyptienne), Hécate (Grecque), Kali (Indienne), Oya (Yoruban, vaudou).

LA DÉESSE EST PARTOUT

Nous, sorcier(e)s, hommes ou femmes, vivons l’expérience de la Déesse en nous-mêmes et dans le monde autour de nous. J’aime ce que dit Starhawk à ce sujet :

« Les gens me demandent souvent si je crois en la Déesse. Je réponds : « Croyez-vous aux rochers ? » »

La Déesse est aussi réelle que l’air que je respire, car Elle est l’air que je respire, l’eau que je bois, la terre qui me nourrit. Elle est tout cela et plus encore. Parce que nous avons été élevés dans une culture qui nous a enseigné que Dieu n’est pas présent dans le monde, cette réalité d’une Déesse vivante et présente peut nous sembler étrange et anormale, lorsque nous embrassons la Witchcraft au tout début. Mais, au travers de vos pratiques wiccans, je peux vous assurer que vous La rencontrerez. La première fois, je l’ai vu dans un rêve, incarnée par les femmes de mon premier coven et finalement en moi-même.

LA DÉESSE CRÉATRICE ET ACTIVE

L’influence de la pensée patriarcale dans notre culture est si profonde que même les sorcières peuvent penser que la Déesse est la contrepartie maternelle du Dieu Père, ou tout au moins un être passif et inerte, plutôt qu’actif et créatif. Je pense que le concept hindou de la Déesse peut nous aidait à nous rappeler qu’Elle est créative. Car Elle est le principe énergétique du divin qui nous entoure, qui provoque et enflamme l’énergie du Dieu. En contraste avec la vision occidentale, c’est la force masculine qui est inerte et passive. La Déesse est l’initiatrice (souvent érotique) de la créativité, sans laquelle, le Dieu ne peut fonctionner. Dans l’Hindouisme, la Déesse Maya est la source de tout ce qui existe et de toute action, créant le principe de l’Univers, le mouvement constant du champ de l’énergie subatomique. Maya est souvent appelée le « Voile de l’Illusion », car ce que nous voyons est Sa création au lieu de Sa force. Une force en constante création. Nous nous fixons sur la variété infinie de Sa création et ne parvenons pas à voir l’identité unifiante et la divinité derrière toutes ses formes (de la même façon que nous sommes incapables de voir le champ d’énergie quantique).

En tant que sorcière(er), votre pratique vous permet à la fois de comprendre et d’apprécier le « voile » et de voir au-delà.

Lorsque vous pratiquez magie et Art, la Déesse est votre partenaire (dans cette création). Elle peut être invoquée sous ses nombreux aspects afin de vous guider, de vous inspirer et de vous assister. Et une de ses formes les plus puissantes est tout particulièrement celle de la Déesse de la magie et des transformations. Parmi ces Déesses : Hécate, Cerridwen, Fata, Morgana, Maya, Tara, Tana, Diana et sa fille Aradia.

Le Chaudron de Cerridwen, un sort de charge (pratique basique à plus avancée)

Lors de la prochaine pleine lune, projetez le cercle. Si vous ne pouvez travailler au-dehors, faites ainsi…

Vous n’aurez pas besoin de dresser un autel complet pour cela, mais simplement d’un chaudron, le symbole de la Déesse Celte Cerridwen, ou de votre bol de libation consacrée à la Déesse. Mettez votre chaudron (ou bol) au centre du cercle, ainsi que des objets personnels significatifs et des objets de pouvoir, tels que des bijoux, une statue de la Déesse, votre livre des ombres, un talisman, un outil magique, etc. Ancrez-vous et centrez-vous, connectez-vous avec la Terre sacrée. Alors, invoquez Cerridwen.

« Grande Cerridwen, Déesse de la magie et de la transformation
Gardienne du chaudron du changement et de la renaissance,
Viens à moi, bénis-moi, apporte-moi l’énergie et transforme-moi.
Salut et bienvenue !”

Érigez l’énergie (voir chapitre 10, Énergie) en chantant et en “remuant” l’objet à l’intérieur du chaudron. Puis, continuez à chanter :

« Une chose devient une autre, dans le ventre de la Grande-Mère, dans le ventre de la Grande-Mère »

Ressentez le pouvoir de Cerridwen affluer en vous.

Visualisez les changements que vous souhaitez voir se produire en vous-même et dans votre vie, ressentez-les et voyez-les se manifester.

Remettez à la terre l’énergie.

Faites une offrande, remerciez et clore le rituel.

LA GRANDE TERRE-MÈRE

Quel âge aviez-vous la première fois où vous avez entendu ces mots : « Mère Nature » ? Sans se soucier des religions auxquelles on appartient, chacun connaît et utilise cette expression, simplement parce qu’elle nous touche au plus profond de notre âme. La Nature, et particulièrement la Terre, est , dans le plus grand respect, notre Mère. Nous sommes tous nés de son utérus, l’Océan, et chaque jour nous nous nourrissons de ses bienfaits. Sans Elle, nous péririons. La plupart d’entre nous vivent une vie moderne et confortable, tellement coupés de la Nature (achetant tout au supermarché ou chez l’épicier), dont nous dépendons tellement, que nous avons perdu contact avec Elle. En vivant à l’intérieur de notre environnement artificiel et de nos communautés fermées, nous nous sommes coupés nous-mêmes de ses bienfaits infinis – l’inspiration que procure sa beauté, la sagesse de ses voies, le pouvoir que donnent ses éléments. Nous avons oublié que la Nature est réellement la robe que la Déesse porte afin d’être vue. La Terre a longtemps été révérée par les peuples indigènes et par les sorcières, en tant qu’incarnation de la Déesse. Passez du temps dans la Nature et vous reconnaîtrez qu’Elle est le pouvoir de la Fertilité, la source de toute vie, donnant naissance et nourrissant tous ses enfants : plantes, animaux, humains. En prenant conscience de cette profonde vérité spirituelle, elle peut nous conduire sur des chemins intimes et simples. Lorsque j’ai commencé à vivre à la campagne (pays fermier), j’ai brusquement voulu apprendre à cuisiner, et je l’ai fait, car j’étais terriblement captivée par la beauté et le pouvoir de ce qui poussait autour de moi. De même lorsque nous ressentons la Terre-Mère dans Ses plus grands défis -le brûlant désert, les glaciales toundras du pôle, les landes enneigées- la magie de la vie existe et persiste.

Nous incarnons la Terre au travers du personnage de la Déesse, telles que Gaïa, Déméter, Rhéa, Cérès, Sovereingnty ou Freya… Comme nos ancêtres avant nous lorsqu’ils créaient les exemples les plus primitifs de l’Art religieux : les rondeurs voluptueuses, les seins opulents des statues qui ont été retrouvées à l’endroit où l’on stockait le grain, ainsi que dans les sépultures, symbolisant les pouvoirs de naissance et renaissance de la Déesse. Appelez ces Déesses afin qu’Elles vous bénissent de leurs bienfaits : fertilité, créativité, prospérité, force, et qu’elles vous offrent la capacité à faire de vos rêves une réalité.

Mais les sorcières doivent prendre garde de ne pas tomber dans les préoccupations des religions bibliques et de ne pas remplacer le genre de la déité, de ne pas honorer une magnifique Déesse assise sur son trône terrestre à la place d’un Dieu le père à la blanche chevelure. Lorsque vous pensez à la déité seulement en termes humains, visualisant littéralement une femme (ou un homme), vous faites du Grand Mystère divin quelque chose de plus accessible et compréhensible à vous-même, mais vous amenuisez du même coup votre capacité à ressentir la divinité dans toutes ses expressions.

Le prêtre ou le rabbin dont j’ai parlé dans le chapitre I ont fait l’erreur de croire que les sorcières « honorent » les rochers, les pierres. En réalité, nous comprenons que ces pierres, comme toute la Nature, sont l’incarnation du divin. La Wicca reconnaît, en accord avec la science, une différence entre les plantes et les animaux. Celles-ci possèdent une mystérieuse « force de vie » à la différence des rochers, de l’eau qui recèlent une énergie, qui tout comme le sang et la chair, sont des parties d’une plus grande force de vie –qui est le fait du Divin et particulièrement de la Divine Terre-Mère. Cette différenciation nous aide à vivre dans le monde et à faire des choix éthiques. Par exemple, vous pousserez une pierre d’une falaise pour sauver un chien, mais vous ne polluerez pas une rivière pour faire de l’argent ni ne détruirez le flanc d’un coteau pour construire une maison, et si vous voulez construire une maison, vous ne le ferez pas sans tout d’abord consulter et recevoir la permission des esprits de cette terre.

Lorsque vous travaillez dans la Nature, vous prenez conscience que la grande Terre-Mère est présente dans chaque pierre et chaque falaise, en toute part de nourriture que vous mangez, dans le bois avec lequel vous avez bâti votre maison et les combustibles dont vous vous servez pour la chauffer. Elle est présente dans l’amour d’une louve pour ses louveteaux, d’une vieille éléphante qui assiste et qui assiste une maman éléphant à mettre bas, en la mère cygne qui enseigne chaque année à ses petits la manière de construire le nid dans la crique, devant ma maison où elle a donné naissance et élevé ses bébés. Elle est présente dans mon jardin, les fermes et les vignes alentour, à présent recouverte d’un manteau de neige. Elle est présente dans cette neige elle-même. Et lorsque celle-ci fond, c’est elle aussi qui s’écoule sur l’herbe et fait fleurir la vie au printemps. La grande Terre-Mère, mère nature nous apprend les rythmes de la vie.

En faisant attention à sa sagesse incarnée et usant de vos pratiques pour vous aider, vous verrez que la vie est librement donnée et généreusement dispensée par la terre. La grande Terre-Mère nous enseigne une des leçons spirituelles les plus importantes : le flux naturel de l’énergie est celui de l’abondance et de la générosité. Cette énergie est omniprésente pour faire la magie et la vie.

Le Pouvoir de la grande Terre-Mère (pratique basique à plus avancée)

Cet exercice vous aidera à prendre contact avec les pouvoirs guérisseurs de la Terre, qui sont toujours accordés avec profusion et grâce. Partez en pleine nature et recherchez un endroit où la Terre s’ouvre et qui vous ferait penser à l’entrée d’un utérus. Cela peut être l’intérieur d’un arbre ou sur ses racines ou encore un arbre tombé à terre, entre des blocs de pierre, dans une grotte, ou l’intérieur d’une excavation tapie d’herbe.

Demandez la permission d’y travailler et d’apprendre. Si vous vous sentez accepter, vous pouvez projeter votre cercle, bien que vous n’en ayez pas besoin. Faites un travail de respiration pour être serein et vous ouvrir. Sentez la richesse du sol, ressentez sa force sans limites vous soutenir. Observez comme tout ce qui vous entoure pousse. Regardez les oiseaux, les animaux et les insectes se nourrir. Allongez-vous sur la terre et recourbez-vous dans l’ouverture. Ressentez la délicatesse de l’herbe, la douceur de la mousse, la texture des rochers ou la finesse du sable. Demandez à la grande Terre-Mère de vous nourrir et de vous transformer avec le pouvoir de la Terre.

À présent, reliez-vous à la terre et centrez-vous. Ressentez le pouvoir de la Terre vous parcourir, vous soignez et vous donnez de l’énergie, vous donnez l’énergie nécessaire pour vivre, grandir, changer et créer la vie. Laissez une offrande pour vos sœurs et frères. Remerciez. Fermer le cercle.