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Mort & Renaissance – un quatrième aspect de la Déesse
Par Teresa Moorey ©, traduction Lune
Extrait de « The Goddess », éditions Mobius
Juste au moment où nous pouvons sentir que nous avons parfaitement assimilé une idée, une nouvelle perspective se profile, nous rappelant que tout est mouvant. Ainsi, s’ajoute à la triple déesse, un quatrième aspect qui peut être deviné, difficile à définir, mystérieux et néanmoins suggéré par le trio.
Le nombre quatre suggère le carré du fondement. Les groupements par quatre indiquent souvent notre position terrestre, comme les quatre points du compas, ou les quatre éléments traditionnels de la Terre, du Feu, de l’Air et de l’Eau. La Croix Celtique, ou le cercle divisé en quartier, est un ancien symbole de complétion, et les rites magiques s’accomplissent dans un cercle, où les quatre éléments ont été évoqués aux quatre points cardinaux pour la protection. Avec cela a l’esprit, il semble que notre quatrième déesse complète le cercle.
Par rapport aux quatre directions, la Vierge correspond à l’Air, à l’Est, à la lumière de l’aube et au printemps. La Mère équivaut à la chaleur du Sud, au Feu, à midi et à l’été, tandis que la Vieille réside à l’Ouest, demeure au coucher du soleil, à l’Automne et correspond à l’élément Eau. Dans l’hémisphère Nord, cependant, le Nord est l’obscurité, le côté aveugle du ciel, on l’assimile à l’heure de minuit, à l’hiver et à l’élément Terre, à la maison des étoiles infinies, où la Lune et le Soleil ne s’aventurent pas – et ici nous pouvons rencontrer la personne de la Déesse Présente et Invisible.
En un sens, ce quatrième aspect englobe les trois autres, mais dans un autre, elle est une entité séparée. Tandis que la Vieille peut suggérer la mort et la renaissance, cette déesse l’incarne. Elle est l’incarnation de la Transformation, du vide intergalactique où toute vie commence mais où aucune ne peut survivre. Elle est le paradoxe et le mystère et elle est la maîtresse de la magie. Nous ne pouvons pas la comprendre, mais nous la rencontrons dans la nuit sombre de l’âme, lorsque sa noirceur nous enveloppe et nous fait renaître à un nouveau point de vue. Elle est la déesse du tumulus, de la tombe qui est aussi l’utérus, le ventre maternelle, elle est notre source. Elle est la voie silencieuse à l’intérieur, qui vient à nous les nuits sans lune – écoutez-la, méditez sur elle et faites de la place pour elle dans votre cœur, pour que sa sagesse transcende tout ce que nous connaissons.