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La Grande Prêtresse
Comme on peut s’y attendre pour un culte lunaire, au cours des cérémonies le rôle principal est endossé par la Grande Prêtresse ou la Jeune Fille. Elle représente l’autorité et peut choisir n’importe quel homme, d’un rang suffisant au sein du culte, pour être son grand prêtre. En France, la Jeune Fille était parfois appelée La Reine du Sabbat1 ; en Écosse, elle semble avoir été appelée la Reine d’Elphame (c’est-à-dire de Féerie) et au cours du procès d’une vieille sorcière, il a été rapporté : « Elle fait Roi tout homme qui lui plait. »
Il existe un autre lien entre « les fées » et les sorcières. Dans l’esprit populaire, après l’avènement du christianisme, l’ancien paradis celtique où allaient les âmes des païens lorsqu’ils mourraient devint le « Royaume de Féerie » et le Dieu et la Déesse qui régnaient sur le Monde-Suivant devinrent les déités des sorcières, qui restent fidèles à l’Ancienne Religion, et étaient considérés comme le Roi et la Reine des Fées. Par conséquent, la Grande Prêtresse d’un coven de sorcières, qui est considérée comme l’incarnation de la Déesse, sera naturellement appelée « Reine d’Elphame ».2
Le matriarcat semble avoir été très répandu aux premiers temps et il est probable que, comme avec les sorcières aujourd’hui, le représentant du Dieu ou le grand prêtre ait été choisi par la représentante de la déesse ou la grande prêtresse, et souvent son époux.3
1 En français dans le texte.
2 Gardner 2, 19.
3 Gardner 2, 46.