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Par Elen Hawke. Extrait du livre « The Sacred Round ». Traduction & adaptation Lune
- Introduction (texte ci-dessous)
- Nouvelle lune
- Premier quartier
- Pleine lune
La Lune
Pour les sorcières, la lune est symbole de la déesse, du féminin, du mystère de la nuit la plus profonde et du cercle éclairé par les chandelles. Bien que la déesse soit également la terre, le ciel étoilé, le rythme de la mort et de la naissance, ainsi que les cycles de croissance, pour les sorcières modernes la lune est une métaphore particulière pour la moitié féminine du divin. Mais cela n’a pas toujours été le cas dans toutes les régions du monde et cela ne l’est toujours pas dans les lointaines contrées du nord, où le soleil est perçu comme une force bienveillante et nourricière et la lune comme une force froide, austère et dure.
Le cycle lunaire est l’un des principaux marqueurs du travail magique. La lune passe de nouvelle à croissante, à pleine, à décroissante, à noire, c’est un cycle qui se répète sans cesse et qui prend approximativement 28 jours pour se compléter. Ce cycle affecte de nombreux domaines de la vie, de notre humeur aux marées, à la fertilité et à la reproduction, chez nous-mêmes et les autres espèces.
Même les plantes réagissent à la lune et il existe des moments propices aux semis et aux récoltes en fonction des différents types de légumes et autres cultures. Pour les sorcières, le cycle de la lune suggère les trois phases majeures de la déesse : jeune fille, mère et vieille femme, c’est-à-dire les stades de la croissance nouvelle, la réalisation et le déclin progressif. S’ajuster sur ces phases lunaires peut apporter non seulement des résultats magiques positifs, mais également un sentiment d’harmonie émotionnelle et de bien-être, ainsi que d’épanouissement spirituel et psychique.
Une bonne compréhension du cycle de la lune est essentielle à la fois pour la pratique magique et la pratique célébratoire. Et dans les paragraphes suivants, je décrirai les phases lunaires, ainsi que le type de travail magique et le matériel rituel appropriés à chacune d’entre elles (bien qu’il s’agisse uniquement de suggestions, qui peuvent être adaptées et modifiées à votre guise). Faire appel à la fois à la déesse et au dieu durant les rituels lunaires est une pratique de mon coven, ainsi que de nombreux autres groupes et solitaires ; toutefois, comme le but de ce chapitre est d’expliquer les énergies de la lune elle-même, j’ai focalisé les invocations sur la déesse seule (à l’exception des rituels de pleine lune). Que cela ne vous empêche pas de les adapter pour un usage général et d’y inclure le dieu si vous le souhaitez.
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