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Par Stewart & Janet Farrar. Traduction & adaptation : Lune. Extrait du chapitre Spells, de : The Witches’ Way, éditions Phoenix.
- Sortilège de la figurine ou dagyde
- Autres sortilèges
- Le travail magique à l’aide des cordes en coven (vous êtes ici)
- La pratique magique dite « des mains jointes » (en coven)
- Les formes-pensées (à traduire)
La pratique de sortilège fait partie intégrante de la plupart des assemblées de coven.
Les membres du coven viennent avec leurs propres soucis ou ceux de leurs amis et tout le groupe travaille sur ces problèmes. Pour une telle oeuvre en commun, la plupart des covens ont un entraînement standard et gardent les sorts spécifiques dans le cas d’objectifs spéciaux ou d’un travail à deux ou en solo.
Au sein de notre coven, nous avons tendance à utiliser soit la magie des cordelettes soit la magie des mains jointes. Que nous employions l’une ou l’autre pratique, nous avons l’habitude de la mettre en œuvre immédiatement après la ronde de la rune sorcière qui permet d’échauffer les muscles psychiques et d’ériger le cône de pouvoir. Lequel doit être exploité avant de perdre en intensité.
Pour la magie des cordes, le coven s’assoit en cercle. Tous sont tournés vers l’intérieur. Avec, autant que possible, un homme assis en face d’une femme. Les cordes sont tenues d’un bout à l’autre du cercle et se chevauchent au centre pour former le moyeu d’une roue d’où partent ses rayons. Chaque corde est tenue (encore une fois, dans la mesure du possible) par une femme à un bout et un homme à l’autre, et ils tirent sur la corde pour la tendre. Tandis que chaque souhait est évoqué, tous se concentrent dessus et réalisent un nœud pour symboliser cette concentration. Lorsque tous les souhaits ont été énoncés, la grande prêtresse commande à chacun de se concentrer sur le cône de pouvoir qui a été chargé par l’effet global ; après un moment elle ordonne : « libérez-le ! » et tous libèrent [le cône de pouvoir] en même temps, en visualisant le pouvoir s’envoler vers les divers objectifs. Les cordes sont rassemblées en un paquet lâche et placées sur l’autel ; c’est seulement juste avant le prochain cercle que les nœuds seront défaits.
Parfois la grande prêtresse, au lieu de tenir l’une des cordes, s’allonge sur le dos sous la roue qu’elles forment, tête au nord. Elle agrippe leur moyeu d’une main et de l’autre elle tient son athamé pointe levée. Elle est ainsi semblable à un foyer pour cumuler la puissance et à une sorte de paratonnerre pour sa libération ultime. Nous avons constaté que lorsqu’elle procède ainsi, elle est tout particulièrement en mesure de bien évaluer la quantité de puissance qui a été érigée.
Suite : la pratique magique dite des « mains jointes » ou « main dans la main.
Photo : Magie des Cordes, coven des Sanders. Photo Copyright Janet Farrar 2008.