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Exercice pour augmenter le courant de ‘ki’ dans les mains. Par James Daecon ©, traduction Artus
La technique suivante, pour augmenter la circulation du ‘ki’ dans les mains, est simple et pourtant profondément bénéfique.
Cette technique est issue d’une « conglomération » informelle de diverses pratiques et techniques regroupées sous le nom de reiryoku no michi :
« le chemin du pouvoir spirituel »
ou alternativement :
« le chemin du pouvoir de l’âme »
Elle peut être pratiquée assis sur une chaise, un tabouret, un banc ou dans une posture jambes croisées ou bien dans la posture seiza.
Choisissez un moment et un endroit où vous aurez peu de chances d’être dérangé – initialement, 5 – 10 minutes seront suffisantes pour cette pratique – avec la pratique régulière, le temps que vous investirez dans cet exercice augmentera naturellement.
Enlevez vos chaussures. Et où que vous fassiez l’exercice – à l’intérieur ou à l’extérieur, assuez-vous que le sol soit à la fois confortable et chaud. Ne pratiquez pas cela sur un sol froid, ne pratiquez pas dans le froid d’une manière générale.
Asseyez-vous bien droit (confortablement – pas la peine de prendre une posture rigide d’un style militaire).
Posez vos mains, paumes vers le bas, sur vos jambes.
Centrez-vous sur votre hara : c’est-à-dire concentrez-vous sur votre seika tanden (la zone profonde à l’intérieur de votre corps à mi-chemin entre le nombril et le haut de votre os pubien) – coordonnez votre corps et votre esprit.
Devenez vaguement concentré sur le rythme naturel de votre respiration. La formule utilisée est « observer la respiration » – ceci implique qu’il n’y a pas d’interférence avec le processus naturel de la respiration. Ne cherchez pas à respirer consciemment – simplement pour être conscient du fait que vous respirez sans effort.
Après quelques minutes, tout en gardant vos épaules et vos bras aussi détendus que possible, recouvrez votre oreille gauche avec la paume de votre main droite.
Continuez de laisser votre respiration couler sans effort.
Quand vous sentez que votre bras droit commence à fatiguer (laissez-le atteindre le stade où il s’agit d’une « bonne fatigue » mais n’allez pas au-delà), descendez le doucement pour reposer paume vers le haut, sur votre cuisse droite.
De nouveau, tout en gardant vos épaules et vos bras aussi détendus que possible, recouvrez votre oreille droite avec la paume de votre main gauche.
Continuez de laisser votre respiration couler sans efforts.
Quand vous sentez que votre bras gauche commence à fatiguer, descendez le doucement pour reposer paume vers le haut, sur votre cuisse gauche.
Après un moment de pause, recouvrez de nouveau votre oreille gauche avec la paume de votre main droite, et également, recouvrez votre oreille droite avec la paume de votre main gauche – bras et épaules aussi détendus que possible – votre respiration coulant sans effort, autant que possible également.
De nouveau, continuez jusqu’à ce que vos bras soient fatigués, alors, une fois de plus, descendez-les doucement – cette fois-ci, paumes vers le bas – sur vos cuisses.
Reposez-vous.
De nombreuses personnes peuvent trouver cet exercice un petit peu désagréable au début – cela prend juste un peu de temps pour avoir l’habitude.
(Cela vous aidera également de porter des vêtements amples sur le haut du corps.)
Le temps pendant lequel vous pouvez réaliser cet exercice augmentera avec la pratique, mais la qualité de la pratique est aussi importante (sinon plus) que sa durée. Vos bras et épaules doivent rester détendus, votre respiration doit rester sans effort.
