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Retour au sommaire « Ce qu’a dit Gardner ». Traduction & adaptation : Lune.
Les charmes
Les sorcières possèdent de nombreuses formules pour fabriquer toutes sortes d’amulettes, bien que peu les emploient de nos jours ; une fois que l’on dépouille ces formules de toutes pratiques superstitieuses, elles consistent essentiellement à contraindre notre volonté à pénétrer un objet dans le but d’influencer l’esprit de l’indécis : « Sois courageux, rien ne peut te faire de mal, l’objet de ton affection t’aimera » ou ce genre de choses. A cela s’ajoutent toutefois des instructions relatives à son utilisation et si vous pouvez les mettre en œuvre, je ne doute pas de leur efficacité. Par exemple, un charme qui a pour but de faire tomber amoureux un jeune couple se conclue par : « Essayez de faire en sorte que le couple soit réuni et isolé, dans des circonstances excitantes et si possible dangereuses (ou laissez-leur penser qu’elles le sont). Bientôt, ils commenceront à compter l’un sur l’autre ; puis faites-leur savoir qu’un charme d’amour a été confectionné. S’ils sont du culte, faites-leur célébrer les rites ensemble et le charme agira bientôt ».1
C’est une question qui m’est souvent posée [est-il possible pour les sorcières de faire du mal aux gens ?]. Je peux seulement dire que je ne connais pas celles qui ont essayé. Je ne connais aucun sort à cette fin. Cela dit, n’importe qui peut créer un nouveau sortilège par lui-même. Mais la tradition des sorcières qui consiste à réunir un couple pour qu’il travaille ensemble, afin qu’ensuite plusieurs couples œuvrent à constituer une sorte d’accumulateur de volontés humaines, est à mon avis un moyen plus efficace de procéder.2
1 Gardner 1, 147-148.
2 Gardner 1, 148.
Photo en illustration : par le Museum of Witchcraft and Magic de Boscatle. Photo issue de leur instagram. Il s’agit d’une sélection de charmes et talismans ayant appartenu à Gerald Gardner. A l’origine, exposés au musée de l’île de Man, tenu par Gardner.