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Par Lune © 2008
Quand j’ai traduit le texte sur l’hedgewitchery, je suis tombée sur ce terme : Wildcrafting. Évidemment, j’ai cherché sa signification dans différents dictionnaires et je n’ai rien trouvé, puis j’ai cliqué sur le lien interne de l’article de Wikipédia.
Le Wildcrafting est le terme anglophone pour définir la pratique de cueillette des plantes dans leur habitat naturel ou « sauvage ». Ces récoltes servent à se nourrir, se soigner, mais elles peuvent également être destinées à d’autres utilisations (teinture, encens, pratiques magiques…). Cette pratique concerne les plantes non cultivées. On récolte ces dernières partout où il est possible d’en trouver et sans se limiter aux espaces sauvages. Cette pratique est, le plus souvent, intimement liée à certaines considérations éthiques, telles que la préservation d’espèces en voie de disparition.
Si je résume… Cueillette de plantes sauvages + éthique = Wildcrafting.
Lorsque le wildcrafting se fait dans le respect des plantes et de leur habitat, qu’on pense cette pratique sur le long terme, généralement seules les branches, ramures et fleurs sont récupérées. On prend soin de laisser la plante vivante. Lorsqu’il est nécessaire de récupérer la plante entière, on plante dans son trou quelques graines. On prend soin également de ne récupérer que quelques plantes, fleurs ou branches, afin de préserver la plante et son environnement. Inutile de prendre plus que ce qui est nécessaire ! D’autres auront probablement besoin de ces plantes : les animaux, les insectes. Ils contribueront d’ailleurs à leur pollinisation, à leur renouvellement et à la dispersion des graines.
Au cours de mes balades en ville ou à la campagne, je rencontre souvent un bon nombre de simples ou de fruits. J’hésite toujours à les cueillir. Sont-ils « propres » ou « pollués » ? Je préfère m’abstenir quand je ne connais pas l’histoire du terrain. Je me souviens d’une femme qui vivait à la campagne et avait découvert en bordure de champ de magnifiques pissenlits. Elle les a cueillis puis mangés en salade. Elle s’est retrouvée très vite malade et remplie de splendides plaques rouges. Le médecin a conclu à une ‘intoxication au pesticide’. Le champ voisin avait récemment été traité par l’agriculteur. Miam !
Quatre points à retenir :
1. Avant toute cueillette de plantes, examinez l’environnement. Est-il sain ou malade ? Y a-t-on pulvérisé des produits chimiques ou est-il net ? Ne récupérez rien sur un site « malade » ou en bord de route, ces lieux sont probablement pollués.
2. Resemez derrière vous quand nécessaire, mais pas n’importe comment.
3. Ne prenez pas plus que nécessaire. Pensez aux autres ! Aux animaux et aux insectes par exemple. Ils contribuent au renouvellement des plantes (pollinisation, dispersion des graines.) Bref ! Respectez l’écosystème.
4. Renseignez-vous sur les plantes, apprenez à les connaître (il existe de très bons livres sur le sujet). Ne cueillez pas n’importe lesquelles, certaines sont protégées. Il existe une réglementation.
En France, les agriculteurs bio font parfois appel à des cueilleurs. Ils peuvent s’engager à faire travailler ces personnes de façon éthique. Ces dernières devront alors cueillir les plantes dans les zones naturelles, les forêts ou les zones agricoles. La récolte de végétaux comestibles et de parties de ceux-ci, croissant spontanément dans les zones naturelles, dans les forêts et des zones agricoles, est considérée comme un mode de production biologique sous certaines conditions (les mêmes que celles déjà citées plus haut : zones propres, respect des zones en question, préservation des plantes dans leur zone de récolte).
Par Lune, 2008.
Sources :
– Wikipedia.
– Ecocert.
– Légifrance.