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Rite de Fertilité et de Vitalité. Par Doreen Valiente, traduction Lune. Extrait du livre « Natural Magic »
Les anciens rites de fertilité et de vitalité appartenant à l’Ancienne Religion de la Nature, continuent secrètement à être pratiqués dans la campagne anglaise, comme c’est toujours le cas partout en Europe et en Amérique, particulièrement lors de la pleine lune. Ils sont pratiqués pour la chance, pour le plaisir et pour la perpétuation de la tradition séculaire.
Un tel rituel implique un homme et une femme dansant sept fois autour d’un grand arbre, de préférence un chêne. Tout deux doivent être nus, ainsi on préférera une chaude nuit d’été sous la pleine lune pour cela. Elle fera semblant de tenter de s’échapper et lui, la poursuivra. Mais au septième tour de danse, elle lui permettra de l’attraper et ils feront l’amour sous l’arbre. A la fin du rite, une feuille sera cueillie sur l’arbre et sera humectée avec les fluides sexuels qui se seront mélangés dans le vagin de la femme. Cette feuille passe pour être un talisman puissant et on peut la porter sur soi pour attirer la chance, ou on peut l’utiliser par d’autres moyens magiques.
Un rite semblable est célébré autour d’un feu de joie, allumé à l’intérieur d’un ancien cercle de pierres ; et ce fut peut être le but des feux de joie dont on a retrouvé les traces aux Rollright Stones […]. Cela se pratique rarement de nos jours, car cela serait trop visible et il est fort probable que cela attirerait l’attention des curieux. Lorsque le rite est pratiqué, cependant, la femme porte une petite branche de feuilles vertes pendant qu’elle danse. Une feuille est cueillie sur cette branche et est employée comme ci-dessus, et le reste de la branche est brûlée dans le feu.
Lorsque le rite est terminé, les libations de vin ou de cidre sont versées sur le feu, qui doit être de petite taille. Une flacon particulier ou une bouteille ornée de symboles sorciers sont emportées pour la cérémonie, car rien d’ordinaire ne devra être amené dans le cercle. Chacun des participants se sert un verre de la bouteille, et ils répètent une vieille formule :
« C’est dans la joie que nous nous sommes rencontrés,
c’est dans la joie que nous sommes restés ensemble,
Ainsi c’est dans la joie que nous nous séparons,
Et c’est dans la joie que nous nous rencontrerons à nouveau. »
Puis le reste du vin ou du cidre est versé sur le feu.
Si on ne peut trouver de cercle de pierres, les sorciers pourront utiliser treize pierres ordinaires pour délimiter un cercle dans lequel travailler. Ces pierres sont habituellement remises à leur place après le rituel, afin de ne laisser aucune trace parlante et que les cendres du feu soient attribuées à des promeneurs qui auraient pique-niquer ou à des gitans.