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Interview réalisée par un journaliste américain au milieu des années 60. Traduction & adaptation Tof.
- Reine des Sorcières
Monique Wilson : C’est un titre conféré à une sorcière dont dépendent trois coven sorciers ou plus. On dit que c’est un honneur, mais en réalité ça veut dire que c’est à moi d’arranger les problèmes lorsque quelque chose va de travers. Je décide de la façon dont on règle un problème en cas de divergence dans un coven sous ma juridiction. Bien sûr il y a de nombreux coven qui sont entièrement indépendants. Je dois être la seule « Reine des Sorcières » mais il y a quelques années nous en avons couronnée une pour l’Amérique où la sorcellerie se développe très rapidement. C’était trop pour moi de m’occuper de l’Amérique en plus de l’Angleterre. Scotty Wilson est mon Grand Prêtre, il a reçu le titre de Prince consort.
- Argent
Scott Wilson : Le musée est bien sûr une entreprise commerciale, mais nous ne prenons jamais d’argent pour faire de la sorcellerie. Lorsqu’un talisman particulier contient des matériaux onéreux, de l’or par exemple, dans ce cas nous faisons payer pour les matières premières mais le rituel en lui-même ne se monnaye pas.
- Filtre d’Amour
MW : Je ne fais jamais de filtre d’amour, ce ne sont que des aphrodisiaques et lorsqu’on m’en demande, je recommande une douzaine d’huîtres. Pourquoi devrais-je user mon pouvoir à faire des filtres d’amour alors qu’il pourrait être utilisé pour quelque chose de plus important ? Mon pouvoir n’est pas sans limite vous savez, et je ne peux rien faire lorsque la force vitale n’est pas en moi.
- Les changements physiques apportés par la Sorcellerie
MW : Il y a eu le cas d’un jeune italien qui avait un cancer du pénis. Les médecins ont évoqué une opération des plus dramatiques et étant italien, le jeune homme était vraiment bouleversé. On a demandé notre aide au dernier moment, la nuit juste avant l’opération. J’ai demandé pourquoi on ne nous avait pas prévenus plus tôt – les gens ne savent pas que la sorcellerie prend du temps, mais nous avons tout de même fait tout ce que nous avons pu.
Savez-vous ce qui s’est passé le lendemain sur la table d’opération ?
Le chirurgien, au tout dernier moment alors que le patient était déjà anesthésié, a décidé de pratiquer une circoncision au lieu d’une castration. Il a alors constaté que la tumeur n’était pas maligne.
- En quoi les croyances sorcières sont elles différentes de la Superstition ?
SW : Je dirais que la superstition est un amalgame complexe de différentes croyances personnelles alors que la sorcellerie est basée sur l’étude depuis des siècles de la véritable force vitale. Nous sommes l’ancienne religion, celle qui s’est cachée par crainte des persécutions mais qui revient au grand jour. Nous ne cherchons pas à convertir qui que ce soit. Tout le monde n’est pas apte à être initié en sorcellerie, mais nous sommes de plus en plus nombreux. Il est impossible de savoir combien – il y a des coven qui se réunissent en secret et dont personne n’a jamais entendu parlé, mais je dirais qu’il y a 2500 sorcières en Grande Bretagne.
- Sexe
SW : Je dirais qu’il y a un ou deux prétendus coven qui agissent pour des raisons sexuelles. Chacun peut lire un livre et former son propre coven avec ses propres règles. Mais dans la vraie sorcellerie le sexe n’a qu’une très petite place.